La recherche sur les armes biologiques du Pentagone
Le professeur de biologie moléculaire de Harvard, Mathew Meselson, un
scientifique très respecté dans le domaine de la guerre chimique et
biologique, confirme que le gouvernement des États-Unis a longuement
étudié et mis au point par le passé des armes biologiques. Meselson
décrit une installation étasunienne au nord de la ville de Terre Haute
en Indiana, construit en 1944 et qui produisait 4 bombes à l'anthrax de
500,000 livres par mois lorsqu'elle fut au plus grand de ses activités.
Meselson faisait parti d'une équipe qui a prouvé la fuite accidentelle
d'anthrax dans une installation soviétique en 1979, réfutant ainsi les
accusations de guerre biologique au Laos et au Cambodge à la fin des
années 1970, et il a été une force motrice derrière la vulgarisation de
la Convention sur les armes chimiques de 1994.
Depuis son arrivée au pouvoir, l'administration Bush-Cheney a beaucoup
fait pour affaiblir cette Convention sur les armes chimiques ainsi que
celles sur les armes biologiques. L'une des premières lois de George W.
Bush à titre de président en début d'année 2001 consistait à s'opposer
à un projet de Protocole international sur les armes biologiques et
toxiques, sans explication, ce qui a entraîné la fin des pourparlers.
Dans une étude réalisée en 2004, l'Association médicale britannique a
lancé un avertissement à l'effet que le monde n'est peut-être qu'à
seulement quelques années d' « armes biologiques terrifiantes capables
de tuer seulement les personnes de certains groupes ethniques, » en
citant les progrès réalisés dans la technologie des armes génétiques.
(9)
Le Département de la sécurité intérieur des États-Unis (le Homeland
Security) a fait une annonce des plus inquiétante en plaçant une
commande de production et de stockage d'un vaccin contre une grippe
pandémique: « Le gouvernement américain prend des mesures pour réduire
la nécessité de prendre des décisions dans la distribution des vaccins
en soutenant les efforts visant à accroître les capacité de production
de vaccins contre la grippe. D'importants fonds de financement sont
octroyés pour développer de nouvelles technologies de vaccin qui
puissent permettre la production d'un nombre suffisant de vaccins
contre une grippe pandémique pour toute personne des États-Unis qui
souhaite se faire vacciner dans les six premiers mois suivants la
déclaration d'une pandémie. » (10) Un rôle curieux [conféré à]
l'entreprise Sanofi Pasteur.
Depuis 2004, le gouvernement des États-Unis finance le développement
d'un vaccin contre le virus H5N1 de la manière la plus rapide qui soit.
L'entreprise Sanofi Pasteur située dans la ville de Swiftwater en
Pennsylvanie, une filiale de la géante firme pharmaceutique française,
la troisième plus grande au monde, a fabriqué un vaccin inactif
provenant d'un virus H5N1 isolé en 2004 en Asie du Sud-est. Sanofi
Pasteur, une division de l'entreprise française Sanofi-Aventis, a
obtenu le 11 mai 2004 un contrat de l'Institut national des maladies
allergiques et infectieuses du gouvernement des États-Unis, qui fait
partie de l'Institut nationale de la santé, pour fabriquer le vaccin
anti-H5N1. (11)
En avril 2007, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé le
vaccin développé par Sanofi Pasteur pour le virus H5N1 même si un an
auparavant, la FDA avait déclaré que Sanofi Pasteur produisait des
vaccins Fluzone contaminés. (12) Le vaccin anti-H5N1 approuvé par la
FDA n'est apparemment pas vraiment efficace dans le cas de l'éclosion
d'une grippe aviaire transmissible d'homme à homme. Lorsqu'elle fit
l'annonce de son approbation, la FDA a déclaré, « deux injections
faites en 28 jours peut fournir une protection « limitée » si une
pandémie se produit. Environ 45% des personnes qui ont reçu le vaccin
lors d'une étude ont développé une réponse immunitaire au virus. » (13)
Jusqu'à présent, le virus H5N1 n'a pas muté en une forme qui puisse
facilement se transmettre d'une personne à l'autre. Ne serait-ce pas
plutôt dans cette voie que les chercheurs de Sanofi Pasteur et
différents autres laboratoires sous contrat avec le gouvernement des
États-Unis se sont engagés? Si tel était le cas, ce serait classé
formellement TOP SECRET. Le respecté magazine britannique, New
Scientist, a commenté: « Si le virus H5N1 devait muter, il est
difficile de savoir si les vaccins développés aujourd'hui seront
efficaces contre une souche pandémique. Les fabricants pourraient
adapter un nouveau vaccin à cette souche, mais les méthodes de
production actuelles nécessiteraient des mois. » (14)
Le magazine a signalé que la recherche sur le vaccin de l'entreprise
Sanofi a été réalisée par l'Institut nationale de la santé dans le
cadre des efforts du gouvernement des États-Unis visant à se préparer à
une pandémie de grippe. Les principales questions consistent à savoir
s'ils se préparent à « une pandémie de grippe »ou s'ils préparent une
pandémie de grippe. Pourquoi le gouvernement des États-Unis
dépense-t-il des centaines de millions de dollars des contribuables
pour stocker ce vaccin anti-H5N1 qui probablement ne fonctionnera pas
lors d'une telle pandémie?
Le 2 juillet 2008, le quotidien London Daily Telegraph a rapporté que «
Trois médecins polonais et six infirmières font face à des poursuites
criminelles parce qu'un certain nombre de sans-abri sont décédés à la
suite d'essais d'un vaccin contre le virus H5N1 de la grippe aviaire. »
(15)
Le reportage ajoute que le personnel médical de la ville septentrionale
de Grudziadz, ont fait l'objet d'une enquête sur les essais réalisés
l'an dernier sur 350 personnes sans-abri ou sur personnes pauvres qui a
fait dire aux procureurs qui participent à l'enquête que les essais ont
été réalisés avec un vaccin de ce virus hautement contagieux qui
n'avait [auparavant] jamais été testé. Les autorités affirment que les
prétendues victimes ont reçu 3 euros pour tester ce qu'ils croyaient
être un vaccin contre la grippe classique, mais selon les enquêteurs,
il s'agissait en fait d'un médicament contre la grippe aviaire. Le
directeur d'un centre de sans-abri de Grudziadz, Mieczyslaw Waclawski,
a déclaré à un journal polonais que l'an dernier, 21 personnes de son
centre sont mortes, un chiffre bien au-dessus de la moyenne d'environ
huit personnes.
Le rapport polonais ne précise pas s'il s'agissait du vaccin en cours
de développement dans le cadre du contrat donné à l'entreprise
Sanofi-Pasteur par le Homeland Security du gouvernement des États-Unis.
Toutefois, il est connu que Sanofi-Pasteur produit de grandes quantités
d'un tel vaccin dans une usine qu'ils possèdent en Chine.
Le Docteur Laibow déclare que le « vaccin contre une pandémie de grippe
aviaire » devait être livré aux États-Unis ce mois-ci par le fabricant
français de vaccins, Sanofi Pasteur, à partir d'une installation qu'ils
possèdent en Chine là où le vaccin est produit. Le gouvernement des
États-Unis a publié en juillet son plan de distribution du « vaccin. »
Laibow craint un scénario plus sinistre de propagation volontaire
d'agents pathogènes de grippe aviaire parmi la population qui
pourraient obliger le déploiement de mesures telles que la loi martiale
et la vaccination forcée ayant pour résultat des morts par millions et
qui pourraient être imminentes. Le virus de la grippe espagnole
réactivée par le Pentagone.
En 2003, des scientifiques de l'armée des États-Unis ont créé le virus
de la « grippe espagnole » en laboratoire. Selon une déclaration
publiée à l'époque par un organisme de surveillance, qui porte le nom
de Projet Sunshine, et qui surveille les recherches réalisées sur les
armes biologiques et chimiques au sein du gouvernement des États-Unis a
publié une déclaration à l'effet que « Le virus de la grippe espagnole
qui a tué entre 20 à 40 millions de personnes en 1918 est actuellement
en reconstruction. Plusieurs gènes du virus extrêmement meurtrier de la
grippe de 1918 ont été isolés et introduits dans des souches de grippes
contemporaines. Ils se sont avérés mortels pour les souris, alors que
le virus développé à partir de gènes d'un type de virus de la grippe
actuelle n'avait aucun effet. Ces expériences peuvent facilement être
détournées à des fins militaires, alors qu'elles fournissent peu
d'avantages d'un point de vue médical ou de santé publique. »
Ils poursuivent en disant que « La grippe espagnole de 1918 était
hautement infectieuse et – en comparaison aux virus de la grippe
contemporains – elle a tué un pourcentage très élevé des personnes
infectées, dont de nombreux jeunes. La grippe espagnole à elle seule a
réduit de 10 ans l'espérance de vie aux États-Unis en 1918. Par
conséquent, les virus grippaux sont perçus aujourd'hui comme une grave
menace de guerre biologique. Il y a seulement deux semaines, 15
millions de dollars en subventions de recherche ont été octroyés aux
États-Unis afin de développer des mesures de protection principalement
contre une attaque bioterroriste avec des virus de la grippe. »
La déclaration ajoutait que: « Malgré la nature dangereuse du virus de
1918, les efforts visant à le reconstruire ont commencé au milieu des
années 1990, lorsque le Dr Jeffrey Taubenberger de l'Institut de
pathologie de l'armée des États-Unis à Washington a réussi à récupérer
et à séquencer les fragments d'ARN viral à partir de tissus préservés
de victimes de 1918. Dans le prochain numéro de la revue scientifique
Emerging Infectious Diseases de nouvelles informations génétiques à
l'égard du virus de la grippe de 1918 seront publiées. »
Plus inquiétant encore, ils rapportent que : « Après avoir
(partiellement) déchiffré la séquence génétique du virus, les
scientifiques sont allés plus loin et ils ont commencé à ramener la
grippe espagnole en vie. Sans que le public n'en soit informé, ils ont
réussi à créer un virus vivant contenant deux gènes [du virus] de 1918
et qui se sont avérés être très meurtriers lors d'expérimentations
animales. Ces expériences sont seulement une étape génétique visant à
sortir entièrement de sa bouteille le démon de 1918. » (16)
Ils concluent: « La résurrection de la grippe espagnole n'est ni
nécessaire ni justifié au point de vue de la santé publique. Il
semblerait que les récentes expériences ont permis d'évaluer
l'efficacité des antiviraux actuels sur le virus reconstitué de 1918.
Mais il n'aurait guère été nécessaire d'avoir des antiviraux contre la
souche de 1918 si en premier lieu, la souche [de la grippe] de 1918
n'avait pas été recréée. « Ça n'a tout simplement pas de sens
scientifique de créer une nouvelle menace uniquement dans le but de
développer des antidotes contre cette menace. » Tel que l'explique Jan
van Aken, biologiste au Sunshine Project : « La caractérisation
génétique des souches de la grippe a d'importantes applications
biomédicales. Mais il n'est pas justifié de recréer cette souche
éradiquée particulièrement dangereuse qui pourrait causer des ravages
si elle était relâchée [dans l'environnement], délibérément ou
accidentellement. » (17)
Permettez-nous d'espérer sincèrement que rien de tel ne se produira,
mais comme le fait remarquer dans un autre contexte le professeur
Stephen Block, biophysicien à l'Université Stanford possédant plusieurs
années d'expérience dans des recherches biologiques confidentielles
réalisées pour le Pentagone et le gouvernement des États-Unis : « Nous
sommes tentés de dire que toute personne saine d'esprit n'utiliserait
jamais ces choses. » Et le professeur Block ajoute: « Mais ce n'est pas
tout le monde qui est sain d'esprit… » (1
Sanofi Pasteur produit le vaccin anti-H5N1.
Le 28 avril de cette année, dans un communiqué de presse officiel
publié par les sièges sociaux de Sanofi Pasteur à Swiftwater en
Pennsylvanie et à Lyon en France, la société a déclaré: «Sanofi
Pasteur, la division vaccins du Groupe Sanofi-Aventis, annonce
aujourd'hui que le Département américain de la Santé (U.S. Department
of Health and Human Services) a réceptionné un nouveau lot de vaccin
H5N1 sous forme de concentré en vrac, correspondant à une quantité
équivalente à 38,5 millions de doses de vaccin élaborées à partir d'une
nouvelle souche de grippe aviaire. Cette livraison, qui s'inscrit dans
le cadre d'un contrat pluriannuel signé avec le Département américain
de la Santé au titre de son programme de préparation à la pandémie,
s'élève à 192,5 millions de dollars et sera comptabilisée au deuxième
trimestre 2008. » (19)
Puis, le 16 juin de cette année, Sanofi Pasteur a publié un communiqué
annonçant qu'elle va « donner 60 millions de doses de vaccin H5N1 à
l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur trois ans pour la
constitution d'un stock de réserve international. »
Le président directeur général de Sanofi Pasteur, Wayne Pisano, a
déclaré dans le communiqué que « le virus H5N1 circule actuellement
dans certaines régions parmi les plus pauvres du monde et l'irruption
d'une grippe pandémique pourrait frapper des populations ayant un accès
limité aux vaccins. Cette donation de vaccin H5N1 a pour but de
répondre aux besoins des populations les plus vulnérables. En plus de
soutenir les efforts des gouvernements, il est essentiel que
l'industrie collabore avec les organisations internationales telles que
l'OMS, la Fondation Bill et Melinda Gates et d'autres organismes de
santé mondiale. Ainsi, il sera possible de constituer un stock de
réserve de vaccins pour les pays en voie de développement, prêt à être
déployé sur le terrain dans le cas où une pandémie de grippe viendrait
à être déclarée. » (20)
La Fondation Bill et Melinda Gates, en plus d'être un soutien financier
pour la soi-disant Arche de Noé végétale en Arctique, a consacré des
milliards de sa Fondation pour soutenir le contrôle de la croissance
démographique principalement en Afrique. Parmi les autres projets - et
pareillement à la Fondation Rockefeller - ils sont en train de financer
l'Alliance pour une Révolution Verte en Afrique, avec pour responsable
l'ancien secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan. (21)
Le principal fabricant mondial du vaccin contre la grippe, Sanofi
Pasteur, produit environ la moitié des vaccins contre la grippe
distribués dans le monde. Aux États-Unis, ils ont produit plus de 40 %
des vaccins contre la grippe distribués pour la saison grippale de
2007-2008. Le fait que le gouvernement des États-Unis ait fait revivre
le virus de la grippe espagnole de 1918 afin de réaliser des « tests »
indique que tout est possible. Il y a dans ce monde certaines personnes
qui ne sont pas « saines d'esprit. » Que Dieu nous garde qu'il n'en
soit pas ainsi dans ce cas.
Article original anglais : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=9833